Rencontre avec Luc Turlan, auteur illustrateur

Le vendredi 25 janvier, nous avons accueilli un auteur illustrateur : Luc Turlan.

Il est venu nous parler de son métier.

Il nous a montré ses dessins.

Il nous a expliqué la méthode de création d'un album.

Ensuite il a réalisé  un grand dessin sur tout le tableau pour nous montrer la répartition du prix du livre parmi tous ceux qui participent à sa fabrication,

ainsi que la technique pour colorier sans dépasser.

Pour finir nous avons appris à créer un chien en dessinant plein de patates.

Retrouvez à la suite l'interview de Luc Turlan :

Christina : A quel âge avez-vous commencé à dessiner ?

J'ai dessiné depuis tout petit : j'ai commencé à faire mes premières copies de bande dessinées quand j'étais en CM1, je devais avoir 8 ou 9 ans. Je voulais faire ce métier en me disant : je n'y arriverai jamais, parce que je savais déjà que c'était un métier très dur et que j'aurais du mal à y arriver.

Mon premier livre a été publié il y a exactement 11 ans, mais j'ai commencé à le préparer il y a 18 ans, à la naissance de ma fille, 7 ans avant sa publication. C'est mon préféré.

Bryan : Nous savons que vous êtes autodidacte, comment avez-vous appris à dessiner ?

J'ai appris à dessiner en copiant les choses que j'aimais. Je regardais le modèle (sans décalquer !), et je les copiais, puis ensuite je les apprenais par cœur, comme on peut apprendre un texte par cœur. Ensuite j'essayais de dessiner de mémoire. Et ensuite j'en apprenais d'autres, et ainsi de suite. Et quand j'en avais appris assez, je mélangeais tout, et c'est comme ça qu'on apprend à dessiner tout seul.

Florian : Est-ce que vous voulez faire ce métier depuis toujours ?

Oui, depuis toujours ! Et c'est pour ça que j'y suis arrivé : quand on veut vraiment faire quelque chose et qu'on est têtu, on y arrive. Mais j'ai fait un autre métier avant : j'étais prof.

Corentin : Le métier d'auteur illustrateur permet-il de gagner sa vie ?

Depuis pas longtemps. On ne gagne pas très bien sa vie quand on fait ce métier. On est payés avec des droits d'auteur. Si aujourd'hui tu achètes un livre 10€, moi je gagne 50 centimes. Et je ne vais les avoir que l'année prochaine. Donc pour bien gagner ma vie, je dois vendre beaucoup de livres. Cette année, j'ai prévu d'en faire une dizaine.

Ludovic : Quand prendrez-vous votre retraite ?

Quand on fait ce métier, on n'a pas de retraite ! Ou alors à 70 ou 80 ans ! Je dessinerai moins, quand je serai fatigué je ferai un livre de temps en temps, mais je continuerai de me promener dans les salons, les livres continueront à se vendre (ça me fera 50 centimes à chaque fois !), et puis j'aurai ma retraite de prof, aussi.

Florian : Aimez-vous ce métier ?

Je l'adore !

Le concours d'énigmes

Depuis le rentrée de la Toussaint,  M. Trompat nous a proposé un jeu.

Chaque matin et chaque après-midi, le professeur écrit une énigme au tableau.

Le premier qui trouve la réponse gagne un point. A la fin de la semaine, celui qui a le plus de points gagne le livre de son choix parmi  une collection  proposée par le professeur (romans, bande-dessinées, albums…).

Quand on a trouvé  la réponse, on doit la donner soit à l’oral soit à l’écrit, mais toujours avec  une justification.

Le  premier vainqueur était Florian, il a choisi « Même pas peur », qu’on avait lu en classe.

 La semaine suivante, Jordan a remporté « L’homme à l’oreille coupée ».

Le dernier concours a vu Florian gagner à nouveau. Il est reparti avec  « Le perroquet qui bégayait».

Régulièrement nous mettrons cet article à jour avec de nouvelles énigmes et les photos des gagnants.

Et vous, avez-vous trouvé les réponses ?

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Versions chantées

J'veux du soleil

,

Compo/impro

Un mélange de percus pour faire sortir le soleil

Un spectacle sous un chapiteau

Nous sommes allés voir un spectacle sous un chapiteau, installé en haut de l'esplanade du vieux chateau de Montluçon. 5 élèves du dispositif sont venus : Christopher, Florian, Florian, Anais et Ludovic.

Les ULIS du collège font leur cirque

Trapèze, trampoline, jonglerie, équilibre sur fil et sur boule, monocycle et tissu, autant de disciplines que découvrent depuis le début de l'année scolaire les élèves de l'Unité localisée pour l'inclusion scolaire (ULIS) de la SEGPA du collège Marie-Curie.
Tous les mardis, les jeunes partent de Désertines en bus pour aller à l'école Acrobacirque, installée au bord du Cher à Montluçon, pour s'initier aux arts du cirque. Ils sont accompagnés par Cédric Bouchet, enseignant spécialisé ainsi que Stéphanie et Émilie, assistantes de vie scolaire.
Concentration et persévérance
C'est l'occasion pour eux de redécouvrir leur corps et d'enrichir leurs habiletés motrices. Les arts du cirque leur permettent aussi de développer des qualités de persévérance, d'attention, de concentration.

L'atelier commence par un échauffement ludique commun qui a pour but de préparer le corps à l'activité et de développer la souplesse. Puis les ateliers permettent à chacun de travailler individuellement ou en collectif. C'est l'occasion pour les adultes de valoriser les élèves, souvent en manque de confiance dans les apprentissages. Les ULIS sont des dispositifs qui permettent à des jeunes de 12 à 16 ans ayant des besoins éducatifs et pédagogiques particuliers de bénéficier, comme tout le monde, d'une scolarisation en milieu ordinaire. Chaque élève a un projet personnalisé de scolarisation et apprend à son rythme. Le dispositif ULIS de Désertines existe depuis septembre 2009 et accueille douze élèves.

Avec leur professeur et assistantes de vie scolaire, les élèves d’ULIS vont tous les mardis à Acrobacirque pour redécouvrir leur corps et enrichir leurs habiletés motrices

SPECTACLE DE CIRQUE

Pour tous ceux qui aiment les Arts du cirque et la musique, rendez vous vendredi ou samedi soir à 20h30 sur l'esplanade du château dans le vieux Montluçon pour un spectacle organisé par Accrobacirque ...
5 euros l'entrée